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Le SDWAN (Software Defined WAN) est une technologie de réseau privé qui virtualise les réseaux en place, afin d’accélérer la vitesse de déploiement et de tirer le meilleur des deux mondes : le VPN-IP avec une qualité de service garantie mais coûteuse, l’Internet avec des performances très élevées mais moins fiable.

Le principe du SDWAN (qui est une évolution des réseaux Hybrides) est d’offrir une interface homogène (via un équipement physique ou virtualisé) d’accès à différents réseaux (MPLS, Internet, 4G/LTE) en assurant les fonctions d’autoconfiguration, de routage applicatif (le choix du réseau support est fait en fonction de la QoS requise par l’application), de partage de charge, tout ceci en restant compatible avec les équipements existants (routeurs, firewalls…).

Les opérateurs télécom ont annoncé leur calendrier d’abandon du réseau téléphonique traditionnel. A l’horizon 2020, tous les nouveaux liens téléphoniques se feront en IP et le cœur de réseau des opérateurs sera lui-même full-IP et Ethernet : fini le TDM, le SDH et l’ATM. Face à cette échéance, il y a une opportunité, et un besoin, pour les entreprises et les organismes publics de revoir entièrement leurs plates-formes de communications et leurs interconnexions. 

Pour les utilisateurs, plus de fonctionnalités, car cette transition permettra aux utilisateurs de bénéficier de toute la puissance de la convergence IP, en unifiant depuis un poste fixe ou mobile l’accès aux services de téléphonie, mais aussi à ceux des plateformes de communications de type Lync ou Google, et d’avoir nativement, qui une messagerie unifiée, qui une gestion intelligente de la présence, , et ceci en standard, sans passerelles ni connecteurs logiciels.  

Pour les DSI, une vraie gestion de la qualité de service, que ce soit pour les applications informatiques ou l’ensemble des services de communications. Actuellement, la téléphonie et les PABX sont des systèmes qui se greffent difficilement au SI : fax sur IP et fax to mail problématiques, intégration LDAP limitée, solutions très propriétaires des constructeurs. Demain, les autocoms seront des serveurs banalisés qu’il sera possible de déplacer et d’interconnecter à sa guise via les réseaux informatiques.  

De nouveaux challenges à affronter, car l’entreprise subit cette transition. Aucune DSI ne souhaite faire évoluer ses réseaux et applications pour offrir un service aussi basique que la téléphonie. C’est pourtant une étape importante car les utilisateurs de leur côté ne comprendraient justement pas comment ce service basique voit sa qualité ou sa disponibilité diminuer en passant des Services Généraux à la DSI.

C’est aujourd’hui que ces évolutions doivent être organisées : architecture cible, choix techniques, plan de migration, analyse des coûts.

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