Compétences

Unitic peut vous aider à optimiser et moderniser vos solutions télécoms, tant les matériels, les prestations des installateurs privés et intégrateurs, que les services fournis par les opérateurs, et définir les architectures de convergence adaptées.

Nos consultants sont des ingénieurs spécialisés dans l’analyse des données télécom, les études d’architecture, dans tous les domaines télécoms et pour tout type d’applications.

Des PABX aux réseaux IP, de la téléphonie fixe aux applications nomades, nous pouvons étudier les problématiques de tous types de sites et d’usages.

Nos équipes ont par ailleurs les compétences pour vous accompagner sur l’ensemble de l’ingénierie de projet lié à votre installation. UNITIC peut vous aider à piloter l’ensemble des prestataires impliqués sur le projet et à analyser les impacts de votre nouvelle installation sur votre parc immobilier ou sur vos autres dispositifs.

Le SDWAN (Software Defined WAN)

Le SDWAN (Software Defined WAN) est une technologie de réseau privé qui virtualise les réseaux en place, afin d’accélérer la vitesse de déploiement et de tirer le meilleur des deux mondes : le VPN-IP avec une qualité de service garantie mais coûteuse, l’Internet avec des performances très élevées mais moins fiable.

Le principe du SDWAN (qui est une évolution des réseaux Hybrides) est d’offrir une interface homogène (via un équipement physique ou virtualisé) d’accès à différents réseaux (MPLS, Internet, 4G/LTE) en assurant les fonctions d’autoconfiguration, de routage applicatif (le choix du réseau support est fait en fonction de la QoS requise par l’application), de partage de charge, tout ceci en restant compatible avec les équipements existants (routeurs, firewalls…).

Les moteurs du SDWAN  sont le déport des applications dans le Cloud (le SDN, qui cible les datacenters, est le précurseur dans la famille des services réseaux virtualisés), le besoin de haut débit pour des applications non critiques (les flux Internet d’une entreprise peuvent représenter 90% des flux totaux), le besoin de rapidité de déploiement.

Les solutions de SDWAN sont portées par des constructeurs généralistes ou spécialisés, les intégrateurs et par les opérateurs de réseaux eux-mêmes.

Solutions de nomadisme et de télétravail

Les solutions traditionnelles mises en place pour permettre aux collaborateurs d’assurer leurs missions depuis leur domicile ou, de manière plus générale, sans être physiquement présents sur leur lieu de travail ont été originellement conçues pour des populations spécifiques et réduites (commerciaux, personnels d’astreinte) et sur des périodes de temps définies (temps partiel, crises de courte durée).

Face aux crises récentes, ces solutions ont montré leur limites : impossibilité de les généraliser à une population beaucoup plus large en cas de confinement, problèmes de performances, disponibilité du service insuffisante, limitations fonctionnelles ne permettant pas d’accéder à la totalité des ressources IT de l’entreprise, interfonctionnement limité avec les clients, fournisseurs et partenaires de l’entreprise, difficulté de prise en main par les collaborateurs découvrant ces solutions, support aux utilisateurs inexistant ou mal dimensionné.

Unitic accompagne ses clients dans le déploiement ou à la mise à niveau de solutions de télétravail et de nomadisme, en prenant en compte les points clefs :

  • Niveau de fonctionnalités
  • Solutions généralistes ou spécialisées (Ercom, Netvisio, Tixeo…)
  • Disponibilité, chiffrement, confidentialité, scalabilité, performances
  • Intégration avec l’existant : réseaux, solutions de sécurité, PABX, Microsoft 365, Cisco Jabber, Google G-Suite…
  • Intégration à une offre intégrateur / opérateur : Cloud privé, plateforme en cœur de réseau, SLAs, reporting, exploitation déléguée
  • Plateformes internes, hébergées ou Cloud
  • Terminaux : smartphones, postes téléphoniques, PC, tablettes
  • Politique d’attribution, accompagnement au changement
  • Aspects budgétaires : coûts fixes VS coûts variables

L’arrêt du RTC et la migration vers l’IP

L’arrêt du RTC est un chantier majeur pour les entreprises pour les 5 prochaines années. L’arrêt de commercialisation des services RTC débutant dès 2018, il est impératif pour les entreprises de bâtir leur stratégie de migration vers le tout-IP.

Nous vous assistons dès les phases de recensement et d’audit de parc : parc des sites, des liaisons (voix et data) par site, parc de PABX, inventaire des lignes spéciales (fax, télé-alarme, télé-gestion, ascenseurs).

Suite à quoi nous vous aidons à élaborer votre stratégie technique et financière de migration vers le tout-IP : architecture plus ou moins convergente, rationalisation du parc de PABX, intégration des services de communications unifiées, stratégie de sourcing

Enfin, nous définissons avec vous le planning et la stratégie de déploiement : mise en place de nouveaux sites, migration progressive des sites existants, constitution des appels d’offres et des marchés.

5G

Les objectifs de la 5G sont de pouvoir proposer des débits jusqu’à 1000 fois plus élevés que la 4G avec une capacité et une densité d’utilisateurs beaucoup plus élevées. Elle sera également adaptée aux communications Machine-to-Machine (faible débit et faible consommation). Elle offrira enfin une meilleure fiabilité et une latence très faible, adaptées aux communications critiques.

Les standards de la 5G ne sont pas totalement définis : la release 15 des spécifications (5G standalone) a été validée en septembre 2018 ; la release 16 (5G phase 2) est prévue pour Juin 2020.

Les plateformes de communication unifiées

Lors de la refonte des infrastructures de communication, il ne sera pas possible de s’affranchir de l’existant, que ce soit sur les PABX, les terminaux, les raccordements aux opérateurs ou les services rendus aux utilisateurs. A cette occasion, il est néanmoins souhaitable de rationaliser les solutions, de contenir les coûts d’exploitation et d’investissement et d’amener de nouveaux services aux usagers. Unitic peut dans ce cadre vous conseiller sur le rôle que joueront les PABX dans votre future architecture de convergence, comment les interfacer avec vos systèmes informatiques d’authentification et de messagerie, comment les connecter aux plateformes de communications unifiées logicielles, qu’elles soient hébergées dans votre organisation ou dans le cloud (Microsoft, Google, BlackBerry, Amazon) et évaluer l’impact sur vos réseaux de données inter-sites en termes de débit, de sécurisation et de fiabilité.

IoT l’Internet des Objets et ses technologies radio

Le NB IoT est un ensemble de technologies pour la transmission radio  basse consommation sur de longues distances (LPWA – Low Power Wide Area) pour bâtir les infrastructures de l’internet des objets : raccordement de milliards d’objets à des plateformes de services évoluées. L’objectif est d’avoir des couvertures radio maximales et des autonomies de transmission des objets connectés supérieures à dix ans. Le NB IoT est normalisé par le consortium 3GPP, comme l’est le LTE-M, autre technologie envisagée pour l’IoT.

Ces technologies utilisent des bandes de fréquence sous licence, alors que leurs concurrents comme Lora et Sigfox travaillent dans des bandes de fréquence ouvertes en accès libre.

Le Centrex IP

Les solutions de Centrex IP consistent à externaliser le service de central téléphonique habituellement assuré par un équipement situé dans les locaux de l’entreprise (PABX). Les services de téléphonie traditionnelle  (annuaire, numérotation abrégée, conférence à trois, renvoi d’appel, messagerie vocale…) sont assurés par l’opérateur. Chaque site de l’entreprise est relié à la plateforme de l’opérateur par une liaison de données classique (ADSL, SDSL…), éventuellement commune à l’accès Internet et au réseau de données inter-sites.

Les avantages pour l’entreprise : CAPEX minimum, simplification des réseaux, externalisation de l’exploitation et de la maintenance.

Les inconvénients pour l’entreprise : attention aux coûts complets pour les sites moyens et grands. Possible perte de fonctionnalités : support des fax, des télé-alarmes. Intégration difficile avec l’annuaires et le SI de l’entreprise.

VPN-IP

Un VPN (Virtual Private Network) ou RPV (Réseau Privé Virtuel) est un réseau privé étendu (métropolitain, national ou international) établi en créant des liaisons permanentes spécialisées entre réseaux d’entreprises à travers des réseaux d’opérateurs afin de répondre aux besoins en partage des ressources de ses utilisateurs. Principal avantage du système : l’intégration de mécanisme de chiffrement et d’authentification pour préserver le réseau virtuel des utilisateurs non-autorisés.

Pour les réseaux de données, IP (Internet Protocol) est le protocole le plus utilisé pour réaliser des réseaux privés virtuels. Il permet l’acheminement des données sous forme de trames. L’acheminement se fait en fonction des adresses source et destination des machines inscrites dans l’entête des trames.

Les protocoles associés à IP tels IPSec et MPLS offrent les fonctions nécessaires à la réalisation de VPN.
Les réseaux IP VPN s’avèrent plus sûrs et plus fiables qu’Internet mais aussi plus coûteux. Ils fournissent en outre un niveau d’interopérabilité largement supérieur à tout autre système actuellement disponible sur le marché et s’intègrent donc naturellement à des architectures de convergence. Enfin, ce sont des réseaux relativement évolutifs : un nouveau site peut être connecté à un réseau VPN-IP sans aucune modification du réseau ; la capacité du réseau peut être augmentée sans limitation en utilisant des technologies d’accès et de transport rapide (xDSL, réseaux optiques).

Le dégroupage

Le dégroupage de la boucle locale ou l’accès dégroupé au réseau local consiste à permettre aux nouveaux opérateurs d’utiliser le réseau local de l’opérateur historique, constitué de paires de fils de cuivre, pour desservir directement leurs abonnés. Dans cette hypothèse, l’usage du réseau local de l’opérateur historique est naturellement rémunéré par l’opérateur nouvel entrant. Ainsi, il n’y aurait plus obligation, pour les clients des nouveaux entrants, de prendre un abonnement auprès de l’opérateur historique pour accéder aux services de leur opérateur. Cette définition générique recouvre plusieurs options possibles. Les travaux préparatoires à la consultation publique conduite par l’Autorité en 1999 en ont identifié cinq.

Trois d’entre elles sont apparues dans le cadre de la réflexion concernant la possibilité d’accéder à la boucle locale de l’opérateur historique sous une forme dégroupée. Cet accès peut correspondre :

  • à un dégroupage physique de la boucle locale où l’opérateur nouvel entrant accède directement à la paire de cuivre. Il s’agit du dégroupage de la paire de cuivre (option 1)
  • à un accès des capacités de transmission. Il s’agit de l’accès au débit et de l’accès à un circuit virtuel permanent (options 2 et 3 respectivement)

Les deux dernières s’apparentent à une activité de revente. Il s’agit de la revente de trafic local et la revente d’abonnements (options 4 et 5 respectivement).
La mutualisation des infrastructures haut débit en fibre optique est également concernée via la décision ARCEP de juillet 2015 pour une mise en œuvre étalée sur 18 mois.

VPLS

Le VPLS (Virtual Private LAN Service) est un service métropolitain, national ou mondial d’interconnexion de niveau 2. Il étend le réseau local de l’entreprise à de multiples sites en fournissant une connectivité point-multipoint. C’est une extension des services de raccordement LAN-LAN métropolitains, d’une part par son étendue géographique, et d’autre part par le support natif de la qualité de service, rendus possible par l’infrastructure MPLS sous-jacente de l’opérateur qui le fournit

L’EFM

Egalement connu sous le sigle IEEE 802.3ah, l’EFM (Ethernet in the First Mile) permet à un opérateur de délivrer à une entreprise un service de connectivité directement en Ethernet, en s’affranchissant des encapsulations traditionnelles (Ethernet sur ATM notamment dans le cas du SDSL). L’EFM permet d’atteindre des débits jusqu’à 20Mbit/s sur 4 paires de cuivre. Contrairement à l’ATM, si une paire de cuivre est défaillante, la liaison n’est pas coupée mais le débit est seulement réduit.

4G

L’acronyme 4G recouvre un ensemble de normes et de standards relatifs à lé téléphonie mobile de 4ème génération. Elles s’appuient sur les technologies radio IMT-2000 et IMT-Advanced (dont le LTE et le LTE Advanced) qui ont comme caractéristiques essentielles :

  • des débits beaucoup plus élevés : de 30Mbit/s à 1Gbit/s
  • un coeur de réseau tout-IP, même pour les appels voix. Le mode circuit n’existe plus
  • un temps de latence très réduit, avec un RTT ne dépassant pas 10ms, compatible avec les applications « temps réel » de type voix et visio

3G+ / HSDPA

La norme HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) est une évolution des réseaux UMTS en vue d’obtenir des débits de type DSL, à savoir jusqu’à 14Mbit/s vers l’utilisateur et jusqu’à 2Mbit/s dans le sens montant. Grâce à des bases radio plus évoluées, le spectre radio est mieux géré, ce qui garantit des temps de réponse plus courts, mais aussi la possibilité de transmettre simultanément des communications vocales et de données à haut débit.

3G+ / HSUPA

Le protocole HSDPA (High Speed Uplink Packet Access) vient completer le HSDPA pour offrir des débits sortants jusqu’à 5,8Mbit/s et propose des temps de latence inférieurs à 50ms, à comparer aux 100ms du HSDPA. Les premiers déploiements commerciaux ont vu le jour en 2007.

3G / UMTS

L’acronyme 3G désigne en Europe la troisième génération de systèmes de téléphonie mobile, succédant ainsi à la 1G (analogique), la 2G (GSM), la 2,5G (GPRS). Elle s’appuie sur la norme européenne UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) définie par l’ITU. Elle offre des débits descendants jusqu’à 2Mbit/s, bien que les débits réels soient sensiblement plus faibles. L’UMTS est une des déclinaisons des recommandations de l’ITU sur la 3G., au même titre que WCDMA (Japon) ou CDMA2000 (USA notamment)..